Et oui, même en voyageant autour du monde, cette question nous revient chaque jour. Merci à Édouard et Jules de nous la poser, religieusement! Évidement, comme si nous étions à la maison, nous devons manger trois fois par jour.
Mais comment s’organise t-on pour manger lors d’un voyage aussi long ? Et avec des enfants en plus…
Notre stratégie
Peu importe où nous sommes dans le monde, tous les gens mangent ! Cela simplifie donc le tout. C’est donc plutôt une question de logistique qui simplifiera le tout.
Afin d’économiser et de pouvoir voyager plus longtemps, nous préférons acheter nos trucs dans les épiceries et cuisiner nous-mêmes.
De plus, Cela nous permet donc de mieux comprendre comment les gens vivent dans les pays que nous visitons.
Normalement, nous allons à l’épicerie ou au marché en fin de journée pour se procurer notre souper, notre déjeuner et le dîner du le demain.
On cuisine donc le gros repas sur le champ, donc moins de trucs à réfrigérer. Et nous avons tout ce qu’il nous faut afin de déjeuner à l’heure qu’il nous convient, le lendemain. Pour le dîner, on adore faire des pique-nique, donc on s’achète des crudités, des trempettes et du saucisson et on mange où on veut, quand on veut.
Tout dépendant des endroits et du coût, si nous avons à manger au restaurant, c’est habituellement le soir que nous sortons. Nous recherchons donc les endroits où les locaux mangent : à Rome, on fait comme les romains !
Déjà des trouvailles succulentes
Nous sommes partis depuis seulement 45 jours et déjà, on adore ce que l’on mange.
Nos premiers pelmenis mangés à Saint-Petersbourg nous ont charmés. Nous avons aussi bien aimé manger à la cantine russe.
Une fois rendus à Moscou, nous avons dévorés des pains frais, cuits au four, un peu comme ceux cuits dans un Tandoor, en Inde.
Le prix des saucisses et la qualité de celles-ci font en sorte que cela nous fait un repas de choix, peu importe où nous en avons mangé en Russie.
Nous avons particulièrement aimé manger des Schshliks (brochettes de viandes géorgiennes cuites au charbon de bois).
Les buzz (prononcer pozi), un gros dumpling rempli de viande et de bouillon, de Ulan-Ude nous on surpris par leur simplicité et leur goût exquis.
Enfin, sur le bord du lac Baikal, nous avons eu la chance de manger de l’agneau, cuit au charbon de bois, enroulé dans une feuille de salade avec une tranche de tomate, du concombre et une branche d’aneth: simple, mais savoureux. Les amis, préparez vous à en manger lors de nos prochains camping 😉
Pour les amateurs de sucré, nous avons trouvé, par hasard, lors de notre arrêt en gare à Marinsk, des churros russes. Dulce de lèche enroulé dans une crêpe croustillante: succulent.
En ce qui concerne la Mongolie, je dois t’avouer que le mouton commence à nous sortir pas les oreilles, mais on a été jeté par terre un midi lorsque notre chauffeur nous a cuisiner un plat simple mais au combien succulent: l’Orh Hok (aucune idée comment ça s’écrit, mais ça ce dit ainsi !).
Un feu avec des pierres placées au centre fut parti. Pendant ce temps, une épaule de mouton entière fût dépecée. Un peu d’eau de la rivière fut versée dans un bol avec une grosse dose de sel. les morceaux de viande furent mis dans l’eau salée et ensuite, les roches incandescentes déposées dans le gros bol. Le tout a été recouvert et laissé sur le feu. Cela a cuit pendant 30-40 minutes. Enfin on a mangé le tout en trempant nos morceaux de viandes dans le bouillon résultant de la cuisson. J’ai très hâte de vous cuisiner cela l’été prochain !
Comme tu peux le lire, on est loin d’être en danger ici. Nos joues sont encore bien rondes.
De plus les enfants nous demandent de moins en moins, quand est-ce qu’on mange et surtout qu’est-ce qu’on mange car ils savent qu’ils seront toujours bien rassasiés!